Tradition hospitalière
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Femmes en couches
Destin des enfants
Documentation

Enfants trouvés

A Montbrison, de 1715 à 1889, environ 5 500 enfants ont été abandonnés et pris en charge par les hôpitaux de la ville.
L'abandon a lieu le plus souvent sous la forme d'une "exposition" : l'enfant est déposé, de nuit, dans un lieu public (à la porte d'une boutique, d'une église, d'un cimetière...). Un "tour" sera installé au 19e siècle à la porte de l'hospice...

Ancien Régime
Environ 950 cas. Les enfants sont pris en charge par l'hôtel-Dieu et mis en nourrice à la campagne (région de Saint-Jean-Soleymieux) ; après huit ans ils dépendent de la Charité jusqu'à l'âge adulte. La mortalité est importante.

Révolution et Empire
Environ 1 200 cas. Après les troubles de l'époque révolutionnaire, l'Empire apporte une certaine réorganisation : les hospices de trois villes de la Loire seulement recueilleront des enfants trouvés : Saint-Etienne, Roanne et Montbrison. Les abandons se multiplient...

Restauration
Environ 1 200 cas. Les abandons continent d'augmenter. La mortalité est considérable.

1831-1889
Environ 1 900 cas. Après une très forte augmentation des abandons durant la Monarchie de Juillet, des mesures administratives permettent des améliorations (Inspection départementale des enfants trouvés) et les abandons diminuent fortement à partir de 1848.




 


Un tour, vers 1830

(Nouveau Larousse universel, 1949)

Le nid, de Croisy (1840-1899)

groupe sculpté déposé au Musée d'Allard (Montbrison)